Communiqué de presse

Le temple de Port-au-Prince, Haïti, en cessation d’activités depuis la pandémie et la crise politique

Pour les saints des derniers jours, le temple est un lieu sacré et symbolique pour leur spiritualité.

Depuis 2019, il y a un temple en Haïti. Avant cette année, les membres d’Haïti devaient se rendre au temple en Floride (1990) puis à Saint-Domingue (2000). Cela demandait beaucoup de sacrifices dans la mesure où tout le monde n’avait pas les moyens pour s’offrir ce voyage.

En ce sens, la construction d’un temple en Haïti est une grande bénédiction pour les membres.  C’est vers la fin de 2010, après le tremblement de terre, que cette faveur divine leur a été faite. C’est pour eux une bénédiction inestimable vu les dépenses que cela engendrait.

Selon Elder Jean-Baptiste, membre du Collège des Soixante-dix, le temple est le plus beau bâtiment du pays et, d’un point de vue personnel, il peut admirer le temple de chez lui et s’y rendre en moins de 15 minutes. Il confirme que la présence même du temple dans le pays augmente la spiritualité car il faut toujours être prêt pour y entrer. N’habitant pas loin du temple, il peut être appelé à tout moment pour servir dans le temple.

Pendant l’année 2019, le temple a fonctionné normalement comme tous les autres temples de l’Église. En 2020 la pandémie touche Haïti et le temple doit faire face à plusieurs fermetures et ouvertures avec les différentes phases de restrictions liées à la crise sanitaire.

Actuellement, c’est un temple qui est normalement en Phase 4 : toutes les opérations pour les vivants et les morts peuvent être effectuées, selon les règles en vigueur dans l’Église.

Toutefois, en raison de la Covid-19 et de la situation politique, les opérations du temple sont suspendues. Ainsi, les membres ne peuvent pas y assister et cela pendant un certain temps. Mais pour Elder Jean-Baptiste, les membres doivent comprendre que les portes de l’édifice sont fermées mais pas le temple même. Pour lui, cela signifie que ce qui se passe dans le bâtiment se prépare d’abord à l’extérieur, chez soi et en soi. Que le temple soit fermé ou ouvert physiquement, spirituellement, c’est avoir une recommandation valide, faire de l’indexation et de l’histoire familiale.

 Le temple c’est soi-même et c’est aussi organiser des activités encourageant les opérations au temple. Le défi sera toujours de pouvoir y entrer. D’ailleurs, il se rappelle une instructrice qu’il avait quand il était en classe de primaire à l’Église. Elle savait les transporter dans le temple spirituellement alors qu’ils étaient en Haïti.

Malgré cette fermeture temporaire, l’espoir est là pour une ouverture prochaine. En effet, les préparatifs sont en train de se faire pour la réouverture du temple. On attend l’autorisation du département du temple. Il n’y a pas de date précise pour la reprise des activités du temple mais les choses sont en cours, affirme Elder Jean-Baptiste.

Il laisse ce message final aux membres :

« Tenez-bon et gardez la foi.’ Si nous faisons du Seigneur nos délices, il nous gardera.’ Il y aura une période d’accalmie pour adorer au temple. Le temple est une oasis dans le désert. C’est jouir de quelque chose dans un environnement délétère. Le temple représente l’espoir, la stabilité. La main du Seigneur se trouve en Haïti. Il a eu un regard favorable sur Haïti malgré ses faiblesses. Il invite les autres à venir voir et à ressentir le calme et la paix céleste dans le temple. »

Remarque concernant le nom de l’Église:Quand vous parlez de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, veuillez utiliser le nom complet de l’Église la première fois que vous la mentionnez. Pour avoir plus de renseignements sur l’utilisation du nom de l’Église, consultez notre Guide de rédaction.